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Colline aux pendus à Sion
Bonjour,
Félix Carruzzo dans un article du 13 Étoiles de juin 1986 disponible en ligne, confirme l'origine du nom de cette colline : "La colline des Potences, malgré son noms sinistre, est une sorte de petite oasis de nature dans une ville qui l'assiège de tous côtés. [...] Elle doit son nom aux potences qui la couronnaient naguère et dont les soubassements de maçonnerie subsistent encore. Les gibiers d'autrefois étaient placés sur la hauteur pour être bien vus des populations et leur inspirer une crainte salutaire. Ils avaient une base solide à même de supporter les lourdes poutres où pendaient parfois des grappes de suppliciés. Nous n'avons pas connaissance d'étude historique concernant l'érection et l'utilisation des potences de Sion. Nous savons seulement qu'il y avait, en dehors de la ville, deux endroits réservés aux exécutions capitales, la colline dont nous parlons qui s'élève à l'ouest , au-dessus des anciens marais de Corbassières, et une autre plus basse, à Sainte-Marguerite, au sud de la cité. [...]"
Cet article fait également référence à l'article « Des changements survenus en ville de Sion durant un siècle, (1780-1880) » paru dans les Annales valaisannes et disponible en ligne. En voici un extrait :
"Sur la grand-route de Sion à Corbassières maints événements ont eu lieu, surtout à la colline des Potences, d'où pendaient de mon temps plusieurs cadavres de criminels, assassins, voleurs, etc. C'est là qu'on coupa les mains par le bourreau à trois brigands conchards qui avaient pillé les églises. C'est là encore qu'on traîna, attaché à la queue d'un cheval, un commis barbier qui, après avoir tout perdu au jeu, s'était brûlé la cervelle, pour l'enterrer sous les pieds du gibet. C'est vers cette colline qu'un bataillon de Haut-Valaisans muni de triple charge, escorta cinq des malheureux Bas-Valaisans qui avaient conspiré contre le Haut-Valais, pour se défaire des gouverneurs exacteurs. Trois ont été pendus et deux décapités [1791]."
Le Nouvelliste du 12 septembre 1975 en p. 21 annonce la protection et l’aménagement de la colline :
« La potence érigée sur cette colline aurait été construite aux environs du XVIIe siècle. Trois piliers disposés en triangle supportaient le gibet. À l’époque, dans la vallée du Rhône, il était possible de découvrir toute une série de semblables installations, placées en général sur une colline bien en vue. »
Vous trouvez ci-dessous la références des articles cités qui sont disponibles également à la Médiathèque Valais - Sion.
Avec nos meilleures salutations,
La Médiathèque Valais
Orientations bibliographiques
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La colline des Potences. In 31 étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild = Treize étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild. Sion; [puis] Lausanne; [puis] Martigny. No 6(1986)
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Des changements survenus en ville de Sion durant un siècle, (1780-1880)
In: Annales valaisannes : bulletin trimestriel de la Société d'histoire du Valais romand, 1985, p. 3-36 -
On prend soin de la colline des Potences. In : Nouvelliste,1975,211,p.21 : ill.
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Vestiges de trois gibets / Quartier-la-Tente Vincent. In : Passé simple, 22 (février 2017), p. 15-16,