Bonjour,

Pour pouvoir répondre valablement à votre question, il nous faudrait obtenir quelques précisions : cherchez-vous des informations sur les premières traces de l’homme à Sion (et l’on ne parle pas alors bien sûr de « ville »), sur la création d’une ville au sens de l’ « urbs » de l’antiquité romaine ou sur la fondation d’une ville telle qu’on la définissait au Moyen-Age ?

Sion fut occupée dès le néolithique. Des importantes fouilles archéologiques ont été faites sur le site de la Place de la Planta. Celles-ci ont démontré qu’il s’agissait de l’un des plus anciens habitats de la Suisse.

Pendant l’époque romaine, Sion reste dans l’ombre de ce qui deviendra Martigny. C’est au 6e siècle que l’évêque Héliodore déplace le siège épiscopal à Sion.

En 999, le Valais devient propriété de l’évêque, sur donation de Rodolphe III de Bourgogne. C’est ainsi que Sion garde sa primauté.

Par contre, on peut déjà affirmer sans risque que le plus ancien témoignage matériel de la présence chrétienne en Suisse est une pierre sur laquelle est gravée le monogramme du Christ ainsi que les lettres grecques « alpha » et « omega ». C’est le gouverneur romain Pontius Asklepiodotus qui en est à l’origine. Cela se passait du temps de l’empereur Gratien, en l’an 377. La pierre portant cette inscription se trouve aujourd’hui dans le hall d’entrée de l’Hôtel de Ville de Sion.

Orientation bibliographique
Histoire du Valais, Sion, Société d’histoire du Valais romand, 2002.
Du glacier du Rhône au lac Léman, Saint-Maurice, Pillet, Visp, Rotten Verlag, 1999.
Des Alpes au Léman : images de la préhistoire, Gollion, Infolio, 2008.
Vallis poenina : le Valais à l'époque romaine, Sion, Musée cantonal d’archéologie, 1998

Avec nos meilleures salutations

La Médiathèque Valais