Bonjour,

Dans le fasicule "Le Château de Tourbillon" (Sedunum Notrum, vol 11), Patrick Elsig nous apprend ceci concernant l’origine toponymique de Tourbillon :

La première mention remonte à 1268, dans un acte qui situe une vigne « sub saxo Turbillon ». L’archéologue François-Olivier Dubuis, en 1960, soumet deux hypothèses :  le nom pourrait dériver du terme  « turbiculum » ou « turbil », signifiant « toupie » ou « petit cône », ou encore résulter de l’amalgame entre le mot  « turris », soit « la tour », et le nom propre « Billion » ou « Billon », qui apparaît dans plusieurs documents du XIIIe siècle (Billun, Billonissa, Billons, Billionis).

Dans un acte de 1284, on trouve la mention d’Albertus de Turbillon.

Pour Valère, la question est plus compliquée car le nom propre « Valère » est inconnu. André Donnet et Louis Blondel écrivent à ce sujet dans l'ouvrage Château du Valais, en p 238, disponible dans notre bibliothèque numérique, que : « La plupart des auteurs font remonter le château de Valère à l'époque romaine et, sans fournir de preuves, font dériver son nom de Valeriana, mère de Titus Campanius Priscus Maximianus, à qui elle fit élever un monument dans la cité de Sion; en réalité, on ignore ses origines. Il appartient au chapitre cité en 1049 et servait de résidence aux chanoines.

Toujours par rapport à Valère, Albert Duruz,  appelé « Solandieu », ajoute à cela dans les « Châteaux valaisans » que : « Les plus anciens titres datant de l'époque Rodolphienne (999) nous parlent de l'église de Sainte Marie de Sion, nom qu'elle conserva jusqu'au XIe siècle, sous l'épiscopat de Guillaume IV de Rarogne, où l'église est placée sous le vocable de St-Catherine. Suivant Blavignac les caractères architectoniques du vieil édifice remonteraient au VIIIe siècle ». 

Avec nos meilleure salutations,

Les Archives de l'Etat du Valais